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NEWS SUISSES : la file de Bergs
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shadok
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MessagePosté le: Sam 18 Jan - 00:55 (2014)    Sujet du message: NEWS SUISSES : la file de Bergs Répondre en citant

Nous avons une nouvelle venue dans le forum .. qui va nous informer non seulement sur ce qui se passe en Suisse , mais également sur la manière dont les suisses nous perçoivent 


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bergs2


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MessagePosté le: Sam 18 Jan - 21:12 (2014)    Sujet du message: NEWS SUISSES : la file de Bergs Répondre en citant

Je te remercie très sincèrement d'avoir crée cette file .Je ferrai de mon mieux pour l'alimenter avec les commentaires concernant la france ,ainsi que les problèmes que connaît la suisse .
 Les attaques répétées des pays européens à l'encontre de la suisse ,ont comme prétexte l'exode fiscale ,s'en est certainement un ,mais la suisse n'est pas le seul pays à le pratiquer bien au contraire .Dans le même temps ces pays ne sont pas attaqués le delaware ,monaco etc .Ce qui dérange le grand nombre des pays c'est notre démocratie !! Le peuple suisse se prononce sur tous les objets important ,il a infligé des camouflets au gouvernement dans plusieurs des dernières élections . La vignette autoroutière en essayant de faire croire que si cette dernière n'était pas acceptée à 100 :- suisse à la place de 40.- le rail en subirait les conséquences .Le peuple ne supporte pas le chantage .Le 9 février nous devons nous prononcer concernant l' immigration ,là aussi les patrons le gouvernement la plupart des partis sont pour l'immigration ,ils invoquent la catastrophe si l'initiative de UDC passe la rampe ,en utilisant les mêmes arguments quand 1992 lors de l'adhésion à EEE c'est à dire la suisse est perdue .Je crains fort que le peuple ne suive pas le gouvernement ,les arguments de 1992 étaient faux le peuple s'en souvient et ne se laissera pas berner il déteste être commandé .Je pensais voter contre cette initiative je voterai pour !!Les raisons 1 les arguments cités avant ,2 le fait que toutes les associations patronales sont pour le non ,3 enfin l'intervention de UE qui menace la suisse si le peuple accepte ce dernier point me fait voter NON .Je suis convaincue que la suisse sera attaquée encore plus ,mais c'est pas grave au moins c'est le peuple qui aura prit le risque et pas les sbires de UE complice d'une partie de notre classe dirigeante .
Vive la démocratie ,la liberté expression libérée de cette tutelle eurocrate


Dernière édition par bergs2 le Dim 19 Jan - 22:45 (2014); édité 1 fois
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bergs2


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MessagePosté le: Sam 18 Jan - 21:16 (2014)    Sujet du message: NEWS SUISSES : la file de Bergs Répondre en citant

je remarque que mon explication comporte des fautes j'aurais du relire ,je m'en excuse .Sahdoc si c'est possible de corriger dis le moi 

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bergs2


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MessagePosté le: Dim 19 Jan - 14:14 (2014)    Sujet du message: NEWS SUISSES : la file de Bergs Répondre en citant

Pas de négociations sur la libre-circulation en cas «oui» Votations du 9 février —
En cas de «oui» à l'initiative «contre l'immigration de masse», il n'y aura pas de nouvelle négociation sur la libre-circulation a prévenu la commissaire européenne Viviane Reding.
Mis à jour il y a 25 minutes

V




Il n'y aura pas de nouvelle négociation sur la libre-circulation des personnes en cas d'acceptation de l'initiative «contre l'immigration de masse», a averti dimanche la commissaire européenne Viviane Reding. Le marché intérieur de l'UE est un tout et «la Suisse ne peut pas y choisir ce qui lui plaît».
Pour Mme Reding, l'accès au marché intérieur ne peut pas être dissocié des autres libertés fondamentales issues des accords bilatéraux. En outre, la circulation des personnes n'est pas une voie à sens unique; quelque 430'000 Suisses vivent actuellement au sein de l'UE, rappelle-t-elle dans une interview à l'hebdomadaire alémanique Schweiz am Sonntag.
Pour la vice-présidente de la Commission européenne, la forte immigration en Suisse correspond à un besoin: l'économie helvétique ne pourrait pas fonctionner sans main-d’œuvre étrangère, assure-t-elle.
Selon la commissaire, la peur des conséquences à long terme de l'immigration pour le système social suisse n'est pas fondée. Seuls 3,7% des citoyens de l'UE touchent l'aide sociale en Suisse, contre 4% de Suisses, affirme Viviane Reding, citant une enquête de l'Initiative des villes pour la politique sociale.
Systèmes sont trop généreux
«Dans certains pays, les systèmes sociaux sont trop généreux», a reconnu la Luxembourgeoise. Mais les Etats doivent veiller eux-mêmes à ce que leur aide sociale soit conçue d'une manière qui permette d'éviter les abus.
Certains pays savent comment le faire. La Belgique a ainsi expulsé l'an dernier quelque 5000 ressortissants de pays de l'UE, en application de la législation européenne existante, explique Mme Reding.
La directive européenne sur la libre-circulation n'autorise pas un citoyen d'un Etat européen à se rendre dans un autre pays et à y réclamer l'aide sociale. Il doit au contraire prouver après trois mois qu'il dispose de moyens de subsistance suffisants.
La commissaire européenne souligne par ailleurs que la plupart des citoyens «mobiles» de l'UE contribuent au bon fonctionnement de l'aide sociale. «Ils paient des impôts, des taxes, des cotisations sociales - et en moyenne plus que la population nationale», insiste-t-elle. (ats/Ne

la pression continue de la par de UE je voterai NON


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Danyves
Groupe des Six

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MessagePosté le: Dim 19 Jan - 17:56 (2014)    Sujet du message: NEWS SUISSES : la file de Bergs Répondre en citant

revue de presse 13:40
La campagne «Contre l’immigration de masse» est financée par Christoph Blocher
L’initiative UDC fait l’objet de grandes interviews dans toute la presse dominicale. Contrebande et trafic en Suisse passent par les jets privés, expliquent par ailleurs Le Matin Dimanche et la Sonntagszeitung.


Autre sujet abordé dans la presse du jour, la contrebande passe en Suisse par des jets privés, expliquent Le Matin Dimanche et la Sonntasgzeitung. En réalité, le nombre d’infractions constatées est similaire pour l’aviation de ligne et l’aviation d’affaire, sauf que dans la seconde les montants de marchandise non-déclarée sont beaucoup plus importants. Au-delà des fraudes à la TVA, ce sont aussi de véritables trafics qui sont découverts : drogue, armes, diamants, argent liquide. «La Suisse est une zone de rebond dans le trafic européen, souvent pour repartir vers les Balkans», expliquent les experts. Le Matin Dimanche cite l’exemple du procès de l’ancien comptable de la Banque du Vatican, accusé d’avoir tenté de transférer 49 millions de Suisse par avion privé. Le journal énumère encore les possibilités d’échapper aux douanes et aux contrôles : choisir un aérodrome sans tour de contrôle ce qui ne permettra pas de savoir qu’un avion a atterri ou déclarer un vol avec trois passagers lorsqu’il y en a quatre, ce qui permet au passager non déclaré de s’éclipser avec la marchandise lors d’un arrêt sur le territoire suisse.


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MessagePosté le: Dim 19 Jan - 17:56 (2014)    Sujet du message: Publicité

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bergs2


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MessagePosté le: Dim 19 Jan - 18:18 (2014)    Sujet du message: NEWS SUISSES : la file de Bergs Répondre en citant

Danyves a écrit:

revue de presse 13:40
La campagne «Contre l’immigration de masse» est financée par Christoph Blocher
L’initiative UDC fait l’objet de grandes interviews dans toute la presse dominicale. Contrebande et trafic en Suisse passent par les jets privés, expliquent par ailleurs Le Matin Dimanche et la Sonntagszeitung.


Autre sujet abordé dans la presse du jour, la contrebande passe en Suisse par des jets privés, expliquent Le Matin Dimanche et la Sonntasgzeitung. En réalité, le nombre d’infractions constatées est similaire pour l’aviation de ligne et l’aviation d’affaire, sauf que dans la seconde les montants de marchandise non-déclarée sont beaucoup plus importants. Au-delà des fraudes à la TVA, ce sont aussi de véritables trafics qui sont découverts : drogue, armes, diamants, argent liquide. «La Suisse est une zone de rebond dans le trafic européen, souvent pour repartir vers les Balkans», expliquent les experts. Le Matin Dimanche cite l’exemple du procès de l’ancien comptable de la Banque du Vatican, accusé d’avoir tenté de transférer 49 millions de Suisse par avion privé. Le journal énumère encore les possibilités d’échapper aux douanes et aux contrôles : choisir un aérodrome sans tour de contrôle ce qui ne permettra pas de savoir qu’un avion a atterri ou déclarer un vol avec trois passagers lorsqu’il y en a quatre, ce qui permet au passager non déclaré de s’éclipser avec la marchandise lors d’un arrêt sur le territoire suisse.
La campagne pour le OUI est effectivement financer par Blocher ,mais ce n'est pas un scoop il finance toutes les campagnes de UDC .Par contre la campagne pour le NON est financer par le peuple ce qui n'est pas normal du tout ! Nos conseillers fédéraux nous expliquent qu'ils ne font pas campagne et dans le même temps ils donnent des interwies dans les journaux ,à la tv voir infrarouge avec le président de la confédération Burklther .Donc pas de quoi en faire un plat .

Concernant les avions c'est comme pour les banques et le secret bancaires seule la petite suisse fait des malversations de la sorte Rolling Eyes


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shadok
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MessagePosté le: Dim 19 Jan - 20:56 (2014)    Sujet du message: NEWS SUISSES : la file de Bergs Répondre en citant

lol  Bergs ... 

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shadok
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MessagePosté le: Dim 19 Jan - 20:58 (2014)    Sujet du message: NEWS SUISSES : la file de Bergs Répondre en citant

bergs2 a écrit:
je remarque que mon explication comporte des fautes j'aurais du relire ,je m'en excuse .Sahdoc si c'est possible de corriger dis le moi 



Tu utilises le bouton Editer en haut  à droite du commentaire .. 


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bergs2


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MessagePosté le: Lun 20 Jan - 09:53 (2014)    Sujet du message: NEWS SUISSES : la file de Bergs Répondre en citant

Triste france à la dàrive


lundi 20 janvier 2014 // 08:46


Le triste spectacle d’un pays en dérive
lundi, 20.01.2014
France. Le gouvernement Hollande est en train de reconstituer l’esprit et les structures des corporations. La base du national-socialisme...
Bruno bertez

Je me contente rarement du terme «journalistes» lorsque j’évoque les gens qui, en France, prétendent gagner leur vie en informant. Bien souvent, j’accole méchamment «passe-plats». Et je les décris comme tels, c’est à dire des larbins qui passent les plats aux puissants, qu’ils soient politiques, économiques ou du star système.
Un passe-plat, c’est quelqu’un qui pose des questions, non pas pour avoir une réponse, mais quelqu’un qui pose une question à un puissant, un maître, afin de lui offrir la possibilité de répondre ce qu’il a prévu de dire, afin qu’il parle de ce dont il a prévu de parler et dise ce qu’il a envie de dire. Un passe plat, c’est un faire-valoir, un complice, un connivent. Un auxiliaire de relations publiques. La comparaison avec la publicité des restaurants s’impose. Tout restaurateur sait que la pub en tant que telle produit peu de résultats, elle est dévalorisée par son statut de pub, d’ou la pratique qui consiste à acheter la pub et le rédactionnel en même temps pour mieux tromper le public. Eh bien en matière politique c’est la même chose, les passe-plats font semblant de faire du journalisme alors qu’ils ne font que des relations publiques. La fausse impertinence est destinée à donner le change et à conférer à la réponse plus de crédibilité qu’elle n’en mérite. On passe le plat à son maître afin qu’il se serve. On se comporte comme un serveur, serviteur, laquais. Selon le talent, l’audace et l’image du journaliste, la question sera plus ou moins incisive, en apparence, mais sa formulation fait que, dès le départ, elle appelle sa réponse, truquée comme il se doit. Le passe-plat est un complice de l’illusionniste, un comparse qui facilite l’escamotage.
Lors de la prestation de Hollande, le 14 janvier, les passe-plats se sont surpassés. A un point tel qu’ils se sont trouvés être la risée de la presse internationale. La presse internationale, présente en nombre, en raison du caractère scabreux de la situation présidentielle, est restée sur sa faim d’informations et d’analyses, mais au moins, elle a pu toucher du doigt la veulerie, la déférence, la soumission du corps journalistique français. De ce corps français qui ne se prive jamais de donner des leçons, en particulier aux Suisses.
Ceci mérite quelques explications, courtes, mais claires et nettes.
l Les journalistes français ont une formation insuffisante; faute de bagage, ils ne sont pas à la hauteur et ont, face à leurs interlocuteurs, un sentiment d’infériorité qui se manifeste par la déférence vis à vis des puissants et la méchanceté vis à vis des faibles.
l Les journalistes ne sont pas soutenus ou protégés par leur direction, plus soucieuse de plaire et de toucher des aides, des invitations, des subsides publicitaires, que de servir leurs lecteurs ou la démocratie. Les journaux ne vivent pas des lecteurs, ils vivent de tiers payants. Y compris bancaires...
l Le journaliste ne travaille pas, ou, s’il travaille, ce n’est pas le fond, mais la forme. Il est prisonnier de ses sources, la plupart des articles que vous lisez sont dictés par les conseillers ou l’entourage des dirigeants politiques ou économiques.
Quand on lui donne un article en conférence de rédaction, son premier geste après la conférence est de décrocher son téléphone et d’appeler son correspondant à Matignon, à l’Elysée, à l’Economie ou au Budget. La matière première des journalistes est fournie par le Pouvoir, les pouvoirs. Si le journaliste déplaît, il devient tricard, on ne le reçoit plus, plus d’entretiens «on» ou «off», il perd son accès à la matière première. Il est privé de voyages officiels; rendez vous compte, être rayé de la liste des larbins qui suivent le président dans ses voyages! Tout fonctionne selon un système d’accréditation plus ou moins formalisé, plus ou moins strict, plus ou moins occulte. Si on cesse d’être accrédité, on est au pain sec, quasi chômeur.
Les journalistes sont embauchés, promus et payés, en fonction de cette sorte de carnet d’adresses, en fonction de cette sorte de reconnaissance que leur confèrent leur sources. Ils sont dépendants, voilà la raison fondamentale de la soumission. Qui disait: «Je tolérerai une presse libre quand les journalistes ne le seront plus»?
Très souvent, on va plus loin, «on couche», comme disait le Général de Gaulle à son ambassadeur Dejean. D’où le tutoiement auquel vous assistez quand vous êtes hors antenne ou hors caméra. On ne compte plus les coucheries, et même les mariages, entre les journalistes dits accrédités et leurs sources. On ne compte plus le nombre de journalistes qui passent de l’autre côté et font la Com de ceux qu’ils ont suivis, suivis comme des toutous, c’est bien le mot.
Hollande, comme le relève The Guardian, «a beaucoup à dire, sauf sur un sujet précis»... celui qui intéresse les gens. Sa vie privée doit le rester. La palme de la soumission revient au président de l’Association de la Presse Présidentielle, Barluet du Figaro, il pose sa question de façon soft, détournée, timide: «Trierweiler est-elle encore la première dame de France?». C’est exactement la formulation que souhaitaient les conseils de Hollande! Nous le savions dès avant même la prestation! Que l’on pose le problème en ces termes afin de cadrer le problème et, surtout, de préparer la lâche solution que l’on s’apprête à lui donner!
Certains diront que Hollande a fait preuve d’autorité, c’est faux. Ce sont les patrons du journaliste qui ont fait preuve d’autorité, pas Hollande. Ce dernier n’a eu aucune difficulté, à partir de là, à rembarrer les timides tentatives qui ont suivi. Rien à dire, rien à voir, cela ne vous regarde pas. Circulez.
La liste des affaires françaises scandaleuses de soi-disant vie privée est longue. On trouve pareilles affaires à foison, aussi bien venant de la droite que de la gauche et du Milieu. Nous pouvons en citer des dizaines, qui sont en réalité de vraies affaires d’Etat. Et qui concernent aussi bien des ministres du Général de Gaulle, que Giscard, Chaban, Peyrefitte, Chirac, Mitterrand, Sarkozy et bien sûr Hollande.
Les faiblesses et défaillances privées donnent à des tiers des pouvoirs obscurs sur les puissants. A-t-on oublié les révélations de «La Putain de la République» et de ses amours commanditées avec le ministre Dumas? Bizarre, personne ne le rappelle, alors que le rapprochement s’impose.
C’est là le vrai problème, d’un président dont les amours sont hébergées par «une logeuse» dont l’environnement est louche, dont la liaison coupable est facilitée par des tiers dont les intentions ne sont pas forcément pures et désintéressées. Nous y avons fait allusion: personne ne rend des services gratuitement, il y a toujours une rémunération cachée. Surtout dans ce que l’on appelle le Milieu. Un jour, peut-être on parlera de clichés ou d’enregistrements compromettants et les beaux esprits feront semblants d’être étonnés, comme dans le cas de Kennedy qui partageait sa maîtresse avec un patron de la mafia. Le chantage sexuel fait partie du pouvoir et des armes contre les pouvoirs. Le chantage sur le passé également.
Les Français devront, pour connaître un peu mieux les choses, consulter la presse étrangère ou les médias non-institutionnels. Veulent-ils vraiment les connaître? Notre conviction est que non, ils n’en veulent au fond rien savoir, sauf sous l’aspect voyeur, malsain, pas sous l’aspect politique.
On se demande bien pourquoi? Les Français sont donneurs de leçons de morale, mais aux autres uniquement.
Les détournements des ressources de l’Etat sont étalés au grand jour, on ne prend même pas la peine de se cacher. Il est normal de pantoufler et de mettre son carnet d’adresses au service d’entreprises, cela s’appelle, si on néglige le facteur temps et le délai de viduité qui masquent les choses, de la corruption, n’est-ce pas Cahuzac. On recase une compagne dans un organisme de financement comme la BPI, dans un domaine où elle ne connaît rien; on nomme une maîtresse au jury de la Villa Médicis. On fait donner des «tips» d’initié à celui qui s’occupe de vos amours et enfants, on met du personnel public à disposition de personnes privées, on détourne les commissions de ventes d’armes, on distribue les légions d’honneur aux bailleurs de fonds électoraux...
Tout cela est affligeant, mais nous ne considérons pas que cela est le plus important, la chair est faible, le système est pourri, le personnel est vénal, mais l’essentiel est ailleurs, c’est la disparition de la conscience politique. L’arbre du vice et des malversations cache la forêt du glissement du système français vers quelque chose de honteux et de sinistre mémoire.  
On est en train de reconstituer l’esprit et les structures des corporations, structure de base du national-socialisme, sous prétexte de mobilisation contre le chômage. On fait l’union sacrée, entre le pouvoir politique et les très grandes entreprises, on fixe, comme dans les années 30 lors des débuts de Hitler, des objectifs d’embauche aux entreprises. On fait comme du temps de Vichy. C’est le début de la Révolution Nationale. La formation officielle de l’UMPS, la négation des différences politiques et sociales, bref, le dévouement au profit d’une grande cause. Barnaud, Bichelonne, Lehideux et Pucheu ne sont pas loin. Surtout Bichelonne.  
Plus que jamais, notre diagnostic de similitude et transposition de la Collaboration s’impose. C’est le pire des capitalismes d’Etat que celui qui voit l’alliance des politiciens et des patrons pour baisser le coût du travail, lequel n’est rien d’autre que le pouvoir d’achat direct et indirect des salariés. La fille du triste et dangereux Delors avait imposé le partage du travail et les 35 heures pour lutter contre le chômage. Hollande et le MEDEF/CGPF complètent le dispositif en imposant le partage du pouvoir d’achat. On veut appauvrir tous les salariés, baisser leur pouvoir d’achat, pour faire de la place à des embauches, tel est en résumé le pacte de responsabilité. Le pacte de responsabilité, c’est l’irresponsabilité en regard de l’Histoire. Un pays est sain, une société est saine, quand chacun est à sa place, garde sa place et défend ses intérêts. C’est de cet antagonisme que jaillissent le progrès et la dignité. Pas de la Collaboration. Les solutions ou les intérêts de la gauche et ceux de la droite s’effacent sous les solutions antichambres du fascisme. Le dévouement à une grande cause, cela ne vous rappelle rien? Travail, Famille, Patrie! Y a-t-il un philosophe, un historien dans la salle?
Ce n’est pas un pacte économique, c’est un pacte des dominants entre eux, fondé sur le sacrifice de sinistre mémoire. Y a-t-il un économiste libéral dans la mouvance du Patronat français, ou sont les Lepage, les Salin et autres Nouveaux économistes? Le patronat ferait bien d’y regarder en deux fois avant de se lancer dans cette aventure, car il risque d’y perdre son âme. S’il y va, il n’en sortira pas indemne, il aura collaboré, pris le risque de sa compromission. Si l’expérience échoue - et elle échouera, c’est certain à 100% - les conséquences seront sévères.  
Les mesures que l’on cherche à faire passer n’ont absolument rien à voir avec l’économie de l’offre, elles ont à voir avec le dirigisme socialiste et le capitalisme d’Etat. L’économie de l’offre n’entretient pas l’inefficacité, elle accepte la destruction créatrice Schumpeter, alors que nos zozos patrons et politiciens prétendent s’y opposer. Le problème de la croissance actuelle; c’est cela, le refus d’accepter les conséquences de 30 ans de progrès des technologies et des processus de fabrication, c’est le refus de l’obsolescence. Refus qui se manifeste par la volonté de tout soutenir par le crédit et par la tentative de surexploiter les salariés.  
La fonction du patronat est de réclamer la baisse des dépenses de l’Etat et la liberté de gérer, point à la ligne. Là, il est dans son rôle. Sa fonction n’est pas de faire un contrat avec le pouvoir politique, car le seul vrai patron qui décide des embauches, c’est le client. Si clients il y a, on embauche pour le servir, s’il n’y a pas de client, on fait le gros dos, on gère au mieux possible pour la survie de l’entreprise et la sécurité de l’emploi de ceux qui sont là. Fixer aux entreprises des objectifs d’embauche est scélérat, nous pesons nos mots. L’usine la plus productive en Union Soviétique n’était pas celle qui produisait le plus de richesses, mais celle qui employait le plus de gens, qui gaspillait le travail... au prix de la misère et du rationnement de la communauté.
En prétendant s’engager dans la voie du «donnant-donnant», on s’écarte de l’économie, qui, seule, doit dicter l’embauche. On entre dans une organisation de type corporatiste. Hitler a fait exactement la même chose. Comme le démontre Adam Tooze, en fait, il a échoué, et le succès qu’on lui prête est trompeur, les contrats d’embauche avec les entreprises n’ont donné que de piètres résultats, mais ils ont débouché sur des liaisons dangereuses, des collusions entre la société civile et l’Etat. On a vu où elles ont mené. La confusion droite/gauche c’est le début du fascisme, les liaisons Etat/Société Civile sont le début de la dictature. Chacun à sa place et les vaches seront bien gardées.n


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shadok
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MessagePosté le: Lun 20 Jan - 10:14 (2014)    Sujet du message: NEWS SUISSES : la file de Bergs Répondre en citant

Hé bé .. ils n'y vont pas avec le dos de la cuiller  . On voit que cette presse là n'est pas liée par des "subventions" . 

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MessagePosté le: Lun 20 Jan - 10:14 (2014)    Sujet du message: Publicité

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bergs2


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MessagePosté le: Lun 20 Jan - 11:27 (2014)    Sujet du message: NEWS SUISSES : la file de Bergs Répondre en citant

La fiscalité de l'épargne ...nous devront à nouveau suivre ce dossier de près


lundi 20 janvier 2014 // 10:24


Le début formelle des négociations
lundi, 20.01.2014
Suisse-UE. Rencontre à Berne pour la révision de l’accord sur la fiscalité de l’épargne.
La Suisse et l’Union européenne ont entamé formellement leurs négociations sur la révision de l’accord sur la fiscalité de l’épargne. Une rencontre a eu lieu vendredi à Berne pour faire le point sur la situation et fixer les modalités techniques des négociations, a annoncé vendredi le Département fédéral des finances.
La rencontre a réuni le secrétaire d’Etat Jacques de Watteville et son homologue Heinz Zourek, directeur général de la Direction Fiscalité et union douanière de la Commission européenne. Les deux parties prévoient de se voir régulièrement au cours du premier semestre 2014.
Le rendez-vous de vendredi fait suite à l’adoption en décembre par le Conseil fédéral du mandat de négociation sur la révision de l’accord sur la fiscalité de l’épargne conclu avec l’UE. De son côté, la Commission européenne a été chargée en mai dernier par le Conseil des ministres des finances de l’UE (Ecofin) de négocier avec la Suisse une adaptation de l’accord.
Bruxelles souhaite s’assurer que l’accord avec Berne s’aligne sur la révision prévue de sa directive en la matière. Cette révision doit permettre d’étendre l’échange automatique d’informations fiscales aux versements effectués via des trusts ou des fondations. Elle empêcherait ainsi certaines personnes de se soustraire à l’imposition de leurs intérêts en intercalant des sociétés-écrans. Pour l’heure, l’UE a deux projets sur les rails: l’un portant sur l’entraide administrative, qui étudie l’échange automatique d’informations, et l’autre sur la fiscalité de l’épargne, a rappelé la ministre des finances Eveline Widmer-Schlumpf en décembre. Si la Suisse adopte les bases de l’échange automatique d’informations négocié au sein de l’OCDE, l’accord sur l’épargne deviendra superflu, selon la conseillère fédérale. Mais pour l’instant, on n’en est pas encore là. Il s’agira aussi de régler la question du passé - soit les avoirs des clients européens non déclarés - avec les différents pays. L’UE n’a aucune compétence en la matière, elle pourra tout au plus recommander à ses Etats membres de trouver une solution. L’essentiel, pour la Suisse, est que ses banques et ses acteurs financiers puissent continuer d’avoir accès au marché européen, estime Eveline Widmer-Schlumpf.n
Pour l’assistance administrative
L’entraide fiscale doit être facilitée. Comme le National, la commission de l’économie du Conseil des Etats soutient la révision de la loi sur l’assistance administrative qui doit aider la Suisse à ne pas atterrir sur une liste noire des paradis fiscaux. Elle l’a approuvée par 10 voix contre 1, ont indiqué vendredi dernier les services du Parlement. Avec ce projet, le gouvernement pourra fixer le contenu d’une demande groupée. La commission a rejeté par 11 voix contre 1 une proposition voulant confier cette compétence au Parlement. – (ats)
Le projet prévoit aussi que les clients étrangers visés par une demande d’entraide pourront n’en être informés qu’a posteriori dans des cas exceptionnels. La commission soutient ce point par 7 voix contre 5.
Cette disposition vise à débloquer les nombreuses demandes d’entraide. La pratique actuelle empêche la Suisse de donner suite à quelque 600 requêtes sur 3000, avait expliqué en décembre la ministre des finances Eveline Widmer-Schlumpf.
La loi doit permettre à la Suisse d’accéder à la phase suivante d’un examen lié à l’OCDE. Les autres conditions sont l’amélioration de la transparence des actions au porteur (prévue dans un prochain projet) et un nombre suffisant de conventions de double imposition conformes aux standards de l’OCDE.
La commission a approuvé de tels textes avec l’Australie, la Chine et la Hongrie ainsi que les accords sur l’échange de renseignements en matière fiscale conclus avec Jersey, Guernesey et l’île de Man.


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shadok
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MessagePosté le: Lun 20 Jan - 11:54 (2014)    Sujet du message: NEWS SUISSES : la file de Bergs Répondre en citant

Effectivement , vu l'état des Banques Européennes , Deutsche Bank , CRCA , BNP , si il n'y a pas d'alignement il risque d'y avoir des transferts massifs de capitaux vers la suisse qui n'a pas adopté la scandaleuse directive Européenne de l'Union Bancaire .. avec les prélèvements sur les comptes . 


Bergs , stp si tu peux mettre l'URL des articles , c'est encore mieux . 


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bergs2


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MessagePosté le: Lun 20 Jan - 19:28 (2014)    Sujet du message: NEWS SUISSES : la file de Bergs Répondre en citant

Les yeux de toute l’Europe vont se fixer sur la Suisse le 9 février prochain. Nous allons devoir trancher une question cruciale à travers l’initiative de l’UDC «contre l’immigration de masse»: veut-on ou non limiter la libre circulation des personnes et réintroduire des contingents? Comme on entend tout et son contraire, «Le Matin» repose le débat de manière sereine.Emploi
Les étrangers sont-ils responsables du chômage?
La Suisse est confrontée à une forte immigration. De 2007 à 2012, le nombre d’actifs étrangers a augmenté cinq fois plus vite que le nombre d’actifs suisses. Ils représentent aujourd’hui plus d’un quart de la population active. Un chiffre élevé comparé au reste de l’Europe. Seul le Luxembourg bat ce record avec plus de 50% d’étrangers.
Cependant, le taux de chômage est resté très bas depuis l’introduction de la libre circulation. Il est aujourd’hui de 4,7% de la population active contre 10,7% au sein de l’Union européenne (selon le Bureau international du travail). Et la Suisse demeure l’un des Etats qui présente le taux d’occupation le plus élevé du monde.
Font-ils baisser les salaires?
Pour Guy Parmelin, conseiller national (UDC/VD), les étrangers font en tout cas stagner les revenus du travail. Le membre du comité de l’initiative explique en effet que le PIB a progressé ces dernières années, mais que le gâteau doit être réparti entre davantage de convives. «Et ce sont les Suisses qui en subissent les conséquences», dit-il. Pourtant, d’après nos calculs, les salaires ont augmenté d’environ 0,3% par année durant les dix ans précédant l’introduction de la libre circulation. Les dix années suivantes, ils se sont renforcés de 0,6%. Les évolutions de salaires sont donc plus généreuses que par le passé.
Faut-il contraindre les patrons à engager des Suisses?
«C’est clair! répond Guy Parmelin. C’est la meilleure réponse quand on voit qu’une entreprise tessinoise annonce qu’elle va licencier 14 personnes pour les remplacer par des frontaliers!» Le conseiller national y voit aussi un moyen pour que la Suisse retrouve la maîtrise de ses flux migratoires, en fixant elle-même le nombre de travailleurs dont elle a besoin. Pourtant, les contingents réclamés par l’initiative de l’UDC compliquent le recrutement du personnel. Ils s’avèrent lourds sur le plan bureaucratique. Les démarches nécessaires colleraient mal au rythme et aux besoins d’une entreprise. Cette surcharge administrative pèserait aussi sur les autorités cantonales et fédérales. «Elle coûterait également très cher», réagit Cristina Gaggini, directrice romande d’EconomieSuisse. «Les contingents se sont révélés inefficaces: dans les années 1960, donc quand ils étaient en vigueur, il y avait davantage de migrants qu’aujourd’hui avec la libre circulation.» Ce qui s’avère exact.
Assurances sociales
Coûtent-ils davantage que ce qu’ils rapportent à l’AVS?
Selon des chiffres de l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS), en 2010, les ressortissants de l’UE/AELE ont financé le premier pilier à hauteur de 22%. Ceux en provenance d’Etats tiers, à hauteur de 5,2%. Un rapport de l’OFAS stipule que «le 1er pilier profite de la libre circulation des personnes provenant des Etats membres de l’UE/AELE, car le ratio actifs/rentiers est favorisé par l’immigration des personnes actives, tandis que davantage de cotisations sont versées à l’AVS/AI». Il s’inquiète en revanche pour l’avenir: «A long terme toutefois, cet apport donnera droit aux immigrés à des rentes futures, ce qui viendra peser sur l’AVS d’ici 30 à 40 ans.» Une préoccupation qui rejoint celle de l’UDC.
Et les autres assurances sociales?
En ce qui concerne l’AI, l’OFAS conclut que la libre circulation n’a pas provoqué une augmentation du nombre de bénéficiaires de rentes. Il n’y a pas eu non plus d’incidences, sur le long terme, sur les prestations complémentaires, ni sur l’assurance-accidents ou l’assurance-maladie. Il en est tout autrement de l’assurance-chômage, puisque les Suisses sont clairement des «payeurs nets». C’est-à-dire qu’ils ont contribué à hauteur de 71,7%, alors qu’ils n’ont bénéficié que de 59,2% des indemnités de chômage. Mais globalement l’impact des étrangers sur les assurances sociales est positif.
Infrastructures
Sont-ils responsables de la pénurie de logements?
Les initiants avancent que les 80 000 immigrants qui viennent chaque année en Suisse ont besoin de 4448 terrains de football comme surface d’habitations ou encore de 34 500 logements. Des chiffres qui résultent d’une extrapolation: les initiants se sont basés sur les surfaces utilisées par la totalité de la population et ont retenu 1% de cette somme (comme les étrangers arrivant chaque année représentent grossièrement 1% de la population). Dans un contexte de croissance de la population et d’une certaine incapacité à construire, il est évident que les étrangers contribuent à aggraver la pénurie de logements. Cependant, pour Vincent Kaufmann, professeur de sociologie urbaine et d’analyse de la mobilité à l’EPFL, il ne faut pas mettre sur le dos des étrangers les difficultés dans ce domaine. «La véritable cause, c’est notre incapacité à construire et nos procédures extrêmement complexes. Restreindre l’immigration ne résoudra absolument pas la situation.»
Font-ils flamber le prix des loyers?
Vincent Kaufmann vient de terminer une étude concernant le grand Genève, région emblématique de la question épineuse du logement. Sa conclusion? Les étrangers ne font pas augmenter les loyers. Il s’est ainsi rendu compte qu’une part de la population trouve un logement grâce à un réseau de connaissances (régies, propriétaires, etc.) ou sur le marché informel de la sous-location. Or qui a accès à ces contacts? Les Suisses ou les personnes résidant depuis longtemps dans le pays, bien ancrées socialement. «Par conséquent, ce sont les étrangers qui subissent le plus la crise du logement: ils ont uniquement accès au marché officiel qui propose les prix les plus élevés.» Ils occupent certes les appartements les plus chers, mais parce qu’ils sont exclus des autres parcs de logements.
Les étrangers saturent-ils les réseaux de transport?
L’UDC fait valoir que les étrangers utilisent chaque année 42 000 voitures et parcourent 194 millions de kilomètres en train supplémentaires (toujours selon les mêmes extrapolations). Ces besoins additionnels sont pour le sociologue Vincent Kaufmann une conséquence logique de la prospérité de la Suisse. La croissance économique implique une hausse des flux migratoires, et donc une augmentation des déplacements. «Si on veut le dynamisme économique, il faut être conséquent et assumer ces choix en investissant davantage dans les transports publics, les routes, mais aussi les logements en ville qui permettraient de réduire le nombre de pendulaires.»
Relations avec l'Union Européenne
Si l’initiative est acceptée, les autres accords bilatéraux seront-ils annulés?
C’est en tout cas la thèse des opposants. Agitent-ils le chiffon rouge pour effrayer les Suisses qui seraient tentés par un oui à l’initiative? «Absolument pas, c’est écrit noir sur blanc dans les accords que le peuple a confirmés à trois reprises déjà!» affirme Cristina Gaggini. Le Conseil fédéral aurait 3 ans pour renégocier l’accord sur la libre circulation avec l’UE, ce qu’a démenti hier la commissaire européenne Viviane Reding, avertissant qu’il n’y aura pas de nouvelle négociation sur la libre circulation des personnes en cas de oui à l’initiative UDC: «La Suisse ne peut pas choisir ce qui lui plaît.» Cristina Gaggini estime que la Suisse risque gros: «Quand une des deux parties annule un accord, cela déclenche automatiquement la clause guillotine. Les six autres accords (ndlr: commerce, recherche, marchés publics, agriculture, transports terrestres, transport aérien) tomberont donc 6 mois plus tard.» Pour Guy Parmelin, «on peint le diable sur la muraille». Même si la fameuse clause guillotine était actionnée, «ce ne serait pas si grave: beaucoup de questions d’accès au marché sont réglées dans le cadre de l’OMC», avance-t-il. (Le Matin)
Créé: 20.01.2014, 14h39


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bergs2


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MessagePosté le: Lun 20 Jan - 19:31 (2014)    Sujet du message: NEWS SUISSES : la file de Bergs Répondre en citant

les réactions de lecteurs fusent

Olivier Bruegger
15:38 Heures
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Il faudrait déjà un contrôle sérieux dans l'attribution des autorisations.Le cas de ce gars qui a créé x société bidons pour engager des dizaines de citoyens de l'UE de l'est et leur donner une autorisation. Qu'est-il devenu de ces gens et de leur famille? Chômage, social? Quand on lit en plus qu'un contrôle des permis de travail est trop fastidieux,on se demande combien d'autres en ont profité!


Cyrille Eg
15:37 Heures
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Et hop, le petit article de propagande de plus pour un non le 9. Ces articles sont tous tournés la même chose. Non, on ne veut pas virer tous les immigrés de suisse, et surtout pas ceux utiles à notre économie. Ce sont les autres qui font de l'immigration sociales qui doivent être visés. Dans ce système, ce n'est pas tout noir ou tout blanc il me semble (enfin, si j'ose dire)?


Do Keller
14:58 Heures
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L'initiative dit: Stopper l'initiative MASSIVE. Mais bon sang, tout est dans la mesure. Les parents sont responsables de leurs enfants, donc ils leur fixent des limites.

Pierre Savary
14:55 Heures
Signaler un abus 140 27
Les adversaires de l'intiative commencent vraiment à nous fatiguer, le Matin en tête. Combien de fois faudra-t-il répéter que l'initiative de l'UDC ne veut pas INTERDIRE l'immigration, mais la CONTROLER ! Aujourd'hui, c'est l'anarchie, car l'immigration échappe justement à tout contrôle.


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bergs2


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MessagePosté le: Lun 20 Jan - 19:41 (2014)    Sujet du message: NEWS SUISSES : la file de Bergs Répondre en citant

Le forum économique de Davos une grande bastringue que la petite suisse organise en même temps que Genève 2 à Montreux ! De quoi surcharger l'aéroport et mobiliser un nombre tenu secret de gendarmes et de soldats

Genève-2 prive Davos de ses policiers romands WEF —
Au total, 3000 militaires seront présents à Davos, sur les 5000 maximaux prévus par un arrêt fédéral sur la sécurité du WEF.
Mis à jour il y a 19 minutes

Pour compenser, les autres cantons ont mis davantage d'hommes à disposition.
Image: Keystone
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La police grisonne et l'armée doivent composer avec un élément particulier pour assurer la sécurité du Forum économique de Davos (WEF) qui commence mercredi: la conférence sur la Syrie qui s'ouvre le même jour à Montreux (VD) et qui mobilise également policiers et militaires.
Cette année, il n'y aura pas de policiers romands dans la station grisonne, a indiqué lundi le commandant de la police grisonne Walter Schlegel devant les médias. Les agents sont mobilisés pour assurer la sécurité de Genève II.
Pour compenser, les autres cantons ont mis davantage d'hommes à disposition. Leur nombre total est tenu secret. Traditionnellement, tous les cantons et le Liechtenstein envoient un contingent au WEF.
Autre défi: non seulement l'espace aérien au-dessus de Davos sera interdit mais aussi celui au-dessus de Montreux. Pour les surveiller, deux anciens modèles d'avions de combat Tiger seront engagés en plus des autres jets.
Personnes à protéger
Au total, 3000 militaires seront présents à Davos, sur les 5000 maximaux prévus par un arrêt fédéral sur la sécurité du WEF. Les soldats ont déjà participé à la mise en place des dispositifs de sécurité en installant 662 barrières et 24 kilomètres de treillis, a indiqué le divisionnaire Jean-Marc Halter.
Selon les accords de Vienne, la Suisse est tenue d'assurer la sécurité des chefs d'Etat, premiers ministres ou royaux sur son territoire. Cette année, un nombre record de personnes protégées par le droit international sont attendues dans les montagnes grisonnes.
Coûts stables
Le coût de l'opération devrait se chiffrer à 8 millions de francs, soit au niveau des années précédentes. La Confédération participe à hauteur de trois millions, les Grisons et le WEF paient chacun 2 millions et Davos 1 million.
Cette année encore, l'aéroport de Zurich prévoit plus de mille décollages et atterrissages supplémentaires en lien avec le WEF. Soixante places de parc ont été mises à disposition des avions privés.


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